Enquête
Êtes-vous Trans ? Participez à une étude de la Commission européenne
Étude : Les transgenres dans l'UE
L'étude se concentre sur les procédures légales de la reconnaissance du genre et la position des personnes transgenres dans l'UE.
Lien sur l'enquête : Study : Transgender People in the EU
La Commission européenne (DG Justice et consommateurs) mène actuellement une étude pour mieux comprendre la position socio-économique et socio-démographique des personnes transgenres dans l'UE.
Elle vise également à comprendre comment les politiques et les procédures légales nationales en matière de reconnaissance du genre peuvent influer sur cela.
ICF Consulting Services a été mandaté pour réaliser l’étude pour le compte de la Commission européenne. Ils ont collaboré avec des membres de la communauté trans et de la société civile pour développer leurs outils de recherche et leur approche globale de l'étude.
Dans le cadre de cette étude, ICF rassemblera les points de vue et les expériences de plus de 250 personnes transgenres à travers l’UE.
Nous vous invitons à participer à cette étude si vous :
- S'identifier comme Trans (actuellement ou dans le passé)
- Vous êtes âgé-e de 18 ans ou plus
- Vivant dans un État membre de l'UE
Alors que tout adulte qui s'identifie (ou a été identifié) comme transgenre, peut participer, nous sommes particulièrement intéressés par ceux qui ont suivi un processus de reconnaissance légale du genre (partiellement ou totalement) ou qui souhaitent accéder à la reconnaissance légale du genre à l'avenir.
Pour les personnes trans, il existe quatre manières principales de participer entre juillet 2019 et octobre 2019 :
- Entretiens téléphoniques . Celles-ci seront disponibles en dix langues (anglais, allemand, italien, français, espagnol, polonais, roumain, tchèque, hongrois ou bulgare).
- Une consultation en ligne . Vous pouvez remplir un questionnaire en ligne en huit langues: anglais, allemand, italien, français, espagnol, polonais, roumain et tchèque.
- Sept groupes de discussion . L'équipe chargée de l'étude organisera des groupes de discussion en face à face dans sept États membres de l'UE. Jusqu'à présent, les groupes de discussion sont confirmés dans les États membres suivants: Lituanie, Pologne, Espagne, Grèce, Allemagne.
Si vous souhaitez prendre part à une interview ou à un groupe de discussion et / ou si vous souhaitez en savoir plus sur l’étude, veuillez envoyer un courrier électronique à ( participate-TG@icf.com ) et un membre de l’équipe d’étude vous contactera.
Vous pouvez également accéder à la consultation en ligne en utilisant les liens ci-dessus :
Enquête : Être Transgenre dans l'Union Européenne
Que signifie être trans dans l’UE aujourd’hui ?
Un nouveau rapport de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) révèle la réalité alarmante qu’est la vie d’une personne transgenre dans l’UE aujourd’hui. La violence et la discrimination sont des faits courants.
De nombreuses personnes transgenres cachent leur identité, sont marginalisées et vivent dans l’isolement, voire dans la peur.
« Chaque personne a le droit d’être elle-même. Cependant, dans les faits, de nombreuses personnes trans vivent dans la peur, parce que nos sociétés sont souvent intolérantes et méconnaissent les personnes transgenres et leurs besoins », affirme le directeur de la FRA, Morten Kjaerum.
« Nos recherches montrent que les personnes transgenres vivent sensiblement mieux dans les États membres qui sont conscients des problèmes et qui ont élaboré des politiques pour protéger et soutenir les personnes transgenres. »
« L’UE et tous les États membres devraient faire de même afin que toutes les personnes trans puissent être elles-mêmes dans tous les domaines de la vie. »
S’appuyant sur les réponses à l’enquête de la FRA sur les personnes LGBT, le rapport met en évidence le fait que les personnes transgenres sont souvent victimes de discrimination et de victimisation, de harcèlement et de mépris. Voici quelques problèmes qui touchent particulièrement les personnes transgenres :
- Des violences récurrentes : Plus de deux répondants transgenres sur cinq qui ont été victimes de violences indiquent que ces actes ont eu lieu trois fois ou plus durant la période de référence. Ce constat souligne la nécessité d’améliorer les politiques de lutte contre la violence et le harcèlement motivés par la haine, en protégeant tout particulièrement les personnes transgenres contre les crimes de haine transphobes et en sensibilisant les forces de police à la manière de traiter ces crimes.
- La crainte d’être soi-même : Un tiers des répondants transgenres évitent d’exprimer leur identité de genre par leur apparence ou leur façon de s’habiller par peur d’être agressés, menacés ou harcelés. Pour la même raison, la moitié des répondants transgenres évite certains lieux, en particulier les lieux publics, tels que la rue, les parcs ou les parkings. Près d’un répondant sur cinq évite d’être lui-même, même à son domicile. L’action de l’UE et les réponses nationales devraient être renforcées et traiter de l’identité de genre et de l’expression de genre afin de mieux protéger les personnes trans. Les États membres devraient également assurer la reconnaissance juridique du genre dans les documents d’identité, sans qu’il soit nécessaire de recourir à une intervention médicale ou à un divorce, afin d’aider les personnes trans à jouir de leurs droits fondamentaux.
- La discrimination dans l’emploi, l’éducation et les soins de santé : Un répondant sur trois s’est senti victime de discrimination lors de la recherche d’un emploi ou sur son lieu de travail. Ce constat met en évidence la nécessité de veiller à ce que les lois anti-discrimination incluent expressément l’identité de genre. Les employeurs devraient envisager une formation à la diversité afin d’améliorer la connaissance des questions trans. Les écoles devraient offrir un environnement sûr pour les élèves transgenres et fournir des informations objectives sur l’identité de genre et l’expression de genre. Dans les services de santé, les professionnels de la médecine devraient être conscients des besoins des personnes transgenres en la matière.
L’analyse montre également que les personnes trans qui sont jeunes, sans-emploi, ou issues des couches les plus pauvres de la population, sont plus susceptibles de faire l’objet de discrimination, de harcèlement et de violence.
Le rapport démontre également que lorsque les plans d’action, les mesures positives et les politiques d’égalité contre la discrimination sont bien conçus et bien en place, les personnes transgenres sont plus libres et peuvent mieux vivre leur identité.
En savoir plus, en Français : Être Trans dans l'UE, en Anglais : Be transgender in the EU
Lire le rapport, l'enquête actuellement n'est disponible qu'en langue anglaise : Being Trans in the European Union
85% des personnes trans ont subi des actes de transphobie
Une étude montre la discrimination quotidienne dont souffrent les personnes trans en France.
Vidéo lors du #TDoR2014, le 20 novembre au Parvis de l'Hôtel de ville de Paris
Si la vidéo ne fonctionne pas, cliquez sur ce lien : http://www.youtube.com/watch?v=lpNi3voN5qM&feature=youtu.be
Quelque 85% des personnes #trans ont déjà subi un acte transphobe, notamment dans la rue, et cette discrimination a des conséquences sur leur vie sociale, montre un rapport du comité Idahot et du think tank « République et diversité » présenté jeudi.
Ce rapport s’appuie sur des questionnaires diffusés par internet auprès de personnes qui revendiquent le qualificatif de « trans ». 281 personnes ont répondu.
Selon ces réponses, 85% des personnes interrogées ont déjà subi « un acte transphobe » dont plus de la moitié au moins à deux reprises.
Ces actes transphobes se sont déroulés dans la rue (dans 51% des cas), au travail (33%), sur internet (31%) en famille (29%) ou entre amis (15%). Pour 34%, ils se sont déroulés dans « d’autres » circonstances. Du fait de leur transidentité les personnes interrogées ont perdu un contact avec un ou des amis dans 69% des cas, un contact avec un ou des membres de la famille dans 42% des cas, un travail dans 28% des cas.
Selon l’étude, 96% des personnes qui ont subi cette #Transphobie n’ont pas porté plainte, de peur d'être refusées, accusées à la place de l'agresseur, et de ne pas être bien reçues par les forces de l'ordre.
« Ce rapport met en lumière le traitement que nous subissons au quotidien dans nos familles, au travail, à travers nos papiers, il était important de le montrer », a déclaré Sophie Lichten, vice-présidente du comité IDAHOT , lors d’une conférence de presse jeudi.
Les chercheurs qui ont travaillé sur cette étude ont estimé qu’elle permettait de mettre fin à une situation de « quasi absence de chiffres » sur les trans.
Le rapport était présenté à l’occasion du T-DoR, journée de commémoration des personnes victimes à cause de la transphobie.
Lire le rapport sur la transphobie : La Transphobie - 2014
Avec AFP - Rassemblement à l’occasion du #TDoR 2014, le 20 novembre à Paris.
Résultats-Enquête LGBT de l'Union européenne 17 mai 2013 : les trans les plus discriminés, et victimes de transphobie de l'EU
Sixième baromètre sur la perception des discriminations dans le travail du 14 janvier 2013
Selon, le Baromètre réalisé par l'IFOP pour le Défenseur des droits et l'Organisation internationale du travail (OIT).
29 % des agents de la fonction publique et 30 % des salariés du privé déclarent avoir été la cible de discrimination au moins une fois.
L’année précédente, ils étaient 26 % dans cette situation dans le public et 28 % dans le privé.
Les sondés citent aussi le fait d’être trans, transgenre, transsexuel (48 % et 47 %), est le premier inconvénient pour être embauché ou progresser dans la carrière .
En savoir plus sur cette étude, télécharger l'intégralité :
Le baromètre sur la perception des discriminations dans le travail
Rapport de la commission Européenne : enquête la discrimination dans l'UE en 2012
Cette enquête examine les attitudes et les perceptions des Européens à l'égard de la discrimination fondée sur différents motifs (le genre, l'origine ethnique, la religion ou les convictions, l'âge, le handicap, l'orientation sexuelle et l'identité de genre).
A l'instar du dernier Eurobaromètre sur ce sujet mené en 2009, cette enquête comprend également plusieurs questions sur l'impact de la crise sur la mise en œuvre des politiques et les efforts de lutte contre la discrimination.
De nouvelles questions ont été ajoutées pour couvrir des sujets importants ou émergents, tels que la situation des Roms en Europe, la discrimination en dehors du lieu de travail ou les liens entre discrimination et accessibilité.
Les perceptions de la discrimination à l'encontre des personnes transsexuelles et transgenres sont également explorées pour la première fois.
Commission européenne>Opinion Publique
Pour en savoir plus sur cette études, rapports Eurobaromètre, cliquez sur ces liens :
Rapport fiche pays : La discrimination dans l'UE en 2012 et en Français : Rapport France novembre 2012