SOS TRANSPHOBIE

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Transphobie Médecin Sperry cardiologue à 75002 Paris

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Témoignage Femme Trans : Par la présente, je voudrais relater les faits des deux consultations avec le docteur Jérôme Sperry, médecin cardiologue au centre de santé Réaumur, 106 rue Réaumur à Paris, dans le 2e arrondissement.

Je me suis rendue chez lui pour des palpitations que je ressens depuis deux mois. J'explique donc au docteur que je ressens des palpitations et que je suis anxieuse. Il me demande si j'ai des raisons de l'être. Je réponds oui, ma jeune sœur se bat contre un cancer du sein depuis quelque temps. Nous parlons des antécédents familiaux ; j'évoque le cancer du col de l'utérus de ma mère et son décès. Il me demande quelle année et dans quelle ville, je réponds 1973, Aix-en-Provence. À cela, il répond : « Oui, les années 60, la libération sexuelle ! » Ce commentaire me semble totalement inutile et inapproprié !

Il me demande si j'ai subi des opérations importantes. Je réponds oui, une vaginoplastie de réassignation sexuelle et que je fais une transition de genre depuis déjà quelques années. Il me demande de retirer mon t-shirt et de m'allonger. Il me demande de déboutonner mon pantalon et, sans me prévenir, il me plante des doigts dans le ventre. Malgré le fait que cet acte soit sans doute nécessaire, il me semble qu'il doit me prévenir et m'expliquer pourquoi. Il commence à écouter mon cœur et il ne fait aucun commentaire. Je me rhabille et il m'explique que je vais porter un Holter jusqu'au jeudi 5 mars.

Arrivée le jeudi, je suis anxieuse des résultats. Dès mon arrivée dans le bureau, il est excédé et me dit qu'il est de mauvaise humeur ! Cette information est-elle nécessaire ? Moi, je suis très anxieuse. Soudain, son assistante entre dans le bureau ; il lui demande si elle sait jumeler les dossiers et, en me désignant du doigt, il dit : « Pour lui ! » Enfin, elle... Je suis en état de sidération. Au-delà du fait que je me sente humiliée, ce moment malheureux aurait pu être évité ! Je ne suis pas elle ni lui ! J'ai un nom et un prénom qu'il semble subitement avoir oubliés ! Que le docteur ne reconnaisse pas ma féminité, ça reste son problème, mais dois-je en faire les frais ?

Voyant mon attitude extrêmement gênée, il me demande plusieurs fois si je suis vexée. Je réponds simplement que je voudrais mon compte rendu, car je veux juste sortir de ce bureau le plus rapidement possible. Mais l'ordinateur a planté. Ce sont ces mots : « Le compte rendu vous sera envoyé par courrier. » Je me lève et quitte le bureau. Je lui dis merci ; il me demande de laisser la porte ouverte en partant. Fin de l'échange. Lien
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