SOS TRANSPHOBIE

SOS TRANSPHOBIE

Au secours transphobie familiale et des psys

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A.S Témoignage : Depuis tout petit, je me sens femme, jamais je n'ai agi en garçon, tout en moi est ancrée vers la féminité.

j'ai été élevée exclusivement par certains membres de ma famille dont ma mère, mon père je ne le connais pas.

J'ai très tôt, j'ai développé l'envie d'être femme, de vivre en femme, de me sentir comme une femme.

A 18ans j'ai fait mon coming out, 99% de ma famille m'a fuit, mon identité, mon homosexualité les a profondément choqué, et j'ai vécu cette étape comme un drame personnel.

Ma mère ne l'a pas accepté, et a mis de nombreuses années à y "croire", pour elle ce n'était que un mauvais passage, j'ai donc eu des petits amis, pas vraiment sérieux, ma mère m'interdisait de sortir.

Comprendre que son fils aimait les garçons, l'a bouleversé au plus haut point. c'est suite à mon coming-out que j'ai arrêté mes études, j'étais la cibles de moqueries à l'école, j'étais perpétuellement ami avec les filles, les garçons me traitaient de sale pédé.

Ma famille ne m'a en aucun cas protégé contre cela, ma mère me voyait m'enfermer dans ma chambre dans le noir, car je ne souhaitais pas retourner en classe. je me sentais comme une bête de foire pour ma famille et mes camarades.

Je n'arrivais pas à développer ma féminité, au regard de mes proches et de la société. j'ai été tellement sous estimée que j''ai perdu confiance et je suis tombée mal.

Je souhaitais dire comment je me sentais, mais c'était impossible, je vivais chez ma mère et déjà que mon être avoué à causé des ravages, une famille qui s'est littéralement éloignée à couper les ponts avec moi, comme avec ma mère (qui représentait surement la culpabilité que je sois ainsi).

Ma mère n'a ensuite cessé de me dire que si sa famille s'était éloignée, c'était de ma faute..

Je me sentais coupable de tout et je devais toujours intériorisée mon identité comme mon genre.

il m'arrivait de m'habiller plus féminine, quand ma mère partait travailler, car elle ne voulait pas.

Ma mère m'a demandé d'être suivie par un psy car je n'avais plus de vie sociale, je vivais enfermée chez moi 24H sur 24; et évidemment j'étais dans l'impossibilité d'affronter la société et le regard des gens, vu ce qu'il s'était passé dans ma famille.

J'ai donc dû être emmené sans le vouloir voir des psy et cela dure depuis des années. les psys pensent que j'ai une phobie sociale, une bipolarité. mais il n'en ai rien, j'ai juste refoulé sans cesse ma propre sexualité et ma propre nature de femme à l'intérieur.

Je me sentais prisonnier de ce corps d'homme, alors que j'ai toujours été une femme dans tous mes faits, gestes et pensées.

j'ai patienté 33 ans avant de commencé à m'assumer comme femme avec certains de mes petits amis ou amants. j'ai donc avancée dans ce sens, mais ma mère ne l'accepte en aucun cas, les psys m'ont considérés comme bipolaire, et ont fait un dossier à la maison du handicap mental pour m'octroyer une allocation adulte handicapé, la terrible nouvelle c'est que mon psy actuel comme ceux que j'ai vu, leur diagnostic est erroné. mais j'ai toujours voulu respecter ma mère, et surtout ne pas la faire souffrir.

Ma mère n'a cesse de faire pression sur les psy, de dire que je ne sortais pas de chez moi, et qu'elle me voulait dans un hôpital pour me soigner, or je sais que je ne suis absolument pas malade, je suis juste féminin.

Quand les choses ne plaisent pas à ma mère, elle se met a pleurer, et appel la police, les infirmiers, pour que je sois hospitalisée. je vis un enfer.

Ma mère joue sur le fait que la maison départementale du handicap de l'Aude a validé un handicap.

Je suis donc dans une situation extrêmement grave et révoltante, je suis à la merci des médecins, psys et de ma mère alors que mon seul problème est d'être intérieurement une femme.

La transsexualité n'est pas considérée comme une maladie mentale, mais à cause de la pression de ma mère et du mauvais diagnostic de mon psy, je ne peux devenir ce que je suis vraiment, et de tout cacher de peur que cela se sache pas .

J'ai des habits féminins, ma mère les voit, elle fouille toujours dans ma chambre, ouvre mes courriers, regarde systématiquement dans mon portable les messages privés de mes amis ou amants.

elle se dit choquée de tout, ne m'accepte pas, menace de me mettre à la porte, ou dans un hôpital psychiatrique.

Je suis effondrée, dévastée, je vis un enfer chaque jour, que puis je faire pour stopper cette immense souffrance. j'ai besoin d'aide à Troyes, département de l'Aude, aidez moi à vivre ma vie de transgenre, au secours..[lien]
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